Comment décririez-vous votre première participation aux JO ?

Evidemment sur le plan sportif les résultats n'étaient pas bons, mais comme ce n'était pas un objectif d'y aller, je ne peux pas non plus considérer cela comme un échec. J’espère donc qu’à partir de maintenant je pourrai dire que cela a été une expérience d’apprentissage pour moi et que je pense que ce sera comme ça.

Qu’est-ce que cela signifie pour un athlète d’assister aux Jeux Olympiques ?

Beaucoup disent que le mieux est d'aller à certains matchs, mais dans mon cas, je pense que ce n'est pas le cas car ce n'était pas mon objectif. Il est clair que c’est quelque chose de très beau, mais ce n’est pas un rêve.

De tous les moments vécus, lequel vous rappelle le plus affectueusement ?

Voir mon frère me crier dessus depuis les tribunes avec le drapeau du Val d'Aran à la fin de la reconnaissance GS.

Quelques jours se sont écoulés entre compétition et compétition, que faites-vous à cette époque-là ?

Vous essayez de maintenir des habitudes normales entre les compétitions (bien manger, vous reposer, vous entraîner un peu...) et si vous en avez l'occasion, vous essayez de profiter d'autres compétitions en direct, même si je n'ai pu voir qu'une seule manche du SL féminin.

Avez-vous rencontré l'une de vos idoles en ville ?

Au début, cela semble étrange de voir souvent (au restaurant, au village olympique, dans le bus...) les athlètes qu'on voit à la télévision... mais on s'y habitue et on trouve ça normal.

Avez-vous conscience que vous avez marqué l'histoire du CAEI et que vous êtes le reflet de tous les enfants qui en font partie ?

Je pense que j'ai encore un long chemin à parcourir pour devenir une véritable référence.

Et saviez-vous que le Val d’Aran s’est arrêté pour assister à votre descente ?

Oui, tout le soutien reçu du Val d’Aran a été la plus belle chose que j’ai jamais vécue.

Pensez-vous que votre participation à Sotchi 2014 donnera envie à davantage d'enfants aranais de suivre vos traces et de se lancer dans les compétitions de ski alpin ?

Peut-être que oui, essayez-le au moins si vous l'aimez. Même si je pense qu'il y a de plus en plus d'enfants aranais qui commencent à se lancer dans la compétition.